Co-sleeping : avantages et inconvénients
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Le co-sleeping est un sujet très à la mode sans doute un peu à cause de ses fervents défenseurs qui en clament haut et fort les avantages, et s’opposent à ses détracteurs qui au contraire tirent la sonnette d’alarme en parlant de réels danger, surtout si les parents le pratiquent sans réflexion préalable.
Il convient dans un premier temps de redéfinir les termes co-sleeping, bed-sharing, « having a bed family »… Ils ont un point commun, ce sont des termes anglo-saxons, mais s'ils se ressemblent, il y a plusieurs significations :
Le co-sleeping a toujours existé. C’est actuellement un phénomène de mode, surtout aux USA. Il est très courant dans certains pays comme la Chine ou le Japon, l’avantage est de garder l’enfant au chaud. Il en était de même en Europe jusqu’au 20ème siècle, pour la chaleur certes mais aussi pour des raisons de place et économiques. Courant 20ème siècle, avec plus de médecins, de pédiatres, de spécialistes de l’enfance, il a été proclamé que l’enfant devait le plus tôt possible être mis dans sa chambre pour sa santé physique et mentale...
Actuellement le co-sleeping suscite les passions. Les « pour » et les « contre » s’opposent.
Les avantages mis en avant sont les suivants :
Les inconvénients, sont en fait plus des dangers mis au premier plan par les détracteurs :
Les défenseurs répondent qu’il suffit d’avoir un matelas ferme, de supprimer les coussins, de ne pas mettre l’enfant au bord du lit… et pour l’intimité faire preuve d’imagination. Se pose aussi la question de l’autonomie de l’enfant mais là, c’est encore un autre débat. Le co-sleeping est-il un gage de plus d’autonomie ?
L’alternative peut être de prendre le terme co-sleeping a son sens strict, c'est-à-dire la partage de la chambre, beaucoup des avantages restent valables mais les dangers disparaissent.
Il est arrivé à tous les parents (ou presque tous) de prendre au moins une fois leur enfant dans leur lit que ce soit à cause d’un cauchemar de celui-ci, d’une fièvre passagère, ou encore simplement à cause de la fatigue qui fait que l’on renonce à une nuit blanche et qu’on prenne l’enfant sans culpabilité aucune, pour pouvoir dormir, seulement dormir. 32 % des enfants de moins de 6 ans dorment occasionnellement dans le lit de leurs parents. Ce comportement devient alors finalement banal et naturel peut-être.
Le risque se situe surtout chez le nourrisson de moins de 6 mois selon certains spécialistes de l’enfance. Pour limiter le danger, l’UNICEF a publié une plaquette « Partager un lit avec votre bébé », cette brochure liste les précautions à prendre avant de décider de dormir avec son enfant. Lien ci-dessous via le site de l’AFPA, Association Française de Pédiatrie Ambulatoire.
Pour aller plus loin, à lire :
« Partager le sommeil de son enfant » de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau (4€65 sur Amazon.fr)
Il convient dans un premier temps de redéfinir les termes co-sleeping, bed-sharing, « having a bed family »… Ils ont un point commun, ce sont des termes anglo-saxons, mais s'ils se ressemblent, il y a plusieurs significations :
- Partage de la chambre, c’est le co-sleeping, l’enfant est dans son propre lit ou dans un berceau, mais proche du lit parental et surtout dans la même chambre
- Partage du même lit par l’enfant et un ou les deux parents, c’est le bed-sharing (littéralement partage du lit) ou encore « having a family bed », co-dodo en français
Le co-sleeping n'est pas un phénomène récent
Le co-sleeping a toujours existé. C’est actuellement un phénomène de mode, surtout aux USA. Il est très courant dans certains pays comme la Chine ou le Japon, l’avantage est de garder l’enfant au chaud. Il en était de même en Europe jusqu’au 20ème siècle, pour la chaleur certes mais aussi pour des raisons de place et économiques. Courant 20ème siècle, avec plus de médecins, de pédiatres, de spécialistes de l’enfance, il a été proclamé que l’enfant devait le plus tôt possible être mis dans sa chambre pour sa santé physique et mentale...
Actuellement le co-sleeping suscite les passions. Les « pour » et les « contre » s’opposent.
Avantages
Les avantages mis en avant sont les suivants :
- Facilité pour allaiter (bébé à proximité)
- Durée d’allaitement plus longue dans le temps car il y a moins de fatigue et de perte de temps à se déplacer…
- Endormissement facilité par le contact (pour l’enfant comme pour le ou les parents
- Plus de repos pour la maman qui allaite, elle reste au lit et son cycle de sommeil est moins perturbé
- Plaisir réciproque de la proximité et avantages du peau à peau
Inconvénients ou dangers
Les inconvénients, sont en fait plus des dangers mis au premier plan par les détracteurs :
- Beaucoup de précautions à prendre car un lit d’adulte n’est pas adapté à un très jeune enfant (le matelas doit être très ferme)
- Risques d’étouffements (couette, oreillers, bord du lit)
- Risques de chutes
- Risque d’hyperthermie (trop de chaleur)
- Moins d’intimité pour les parents
- Risque accru si prise de médicaments ou d’alcool
Les défenseurs répondent qu’il suffit d’avoir un matelas ferme, de supprimer les coussins, de ne pas mettre l’enfant au bord du lit… et pour l’intimité faire preuve d’imagination. Se pose aussi la question de l’autonomie de l’enfant mais là, c’est encore un autre débat. Le co-sleeping est-il un gage de plus d’autonomie ?
Alternative
L’alternative peut être de prendre le terme co-sleeping a son sens strict, c'est-à-dire la partage de la chambre, beaucoup des avantages restent valables mais les dangers disparaissent.
Il est arrivé à tous les parents (ou presque tous) de prendre au moins une fois leur enfant dans leur lit que ce soit à cause d’un cauchemar de celui-ci, d’une fièvre passagère, ou encore simplement à cause de la fatigue qui fait que l’on renonce à une nuit blanche et qu’on prenne l’enfant sans culpabilité aucune, pour pouvoir dormir, seulement dormir. 32 % des enfants de moins de 6 ans dorment occasionnellement dans le lit de leurs parents. Ce comportement devient alors finalement banal et naturel peut-être.
Le risque se situe surtout chez le nourrisson de moins de 6 mois selon certains spécialistes de l’enfance. Pour limiter le danger, l’UNICEF a publié une plaquette « Partager un lit avec votre bébé », cette brochure liste les précautions à prendre avant de décider de dormir avec son enfant. Lien ci-dessous via le site de l’AFPA, Association Française de Pédiatrie Ambulatoire.
Conseil lecture
Pour aller plus loin, à lire :
« Partager le sommeil de son enfant » de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau (4€65 sur Amazon.fr)
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